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HistoireLes monuments historiques
 


Coulommiers est l'une des rares ville de son importance à posséder cinq monuments classés ou inscrits au titres des monuments historiques

Le Parc des Capucins
Le Parc des Capucins magnifiquement fleuri, est l'un des plus beaux d'Ile de France. Il abrite les ruines du château que fit construire la Duchesse de Longueville, princesse de Clèves, veuve du Prince Henri d'Orléans, qui souhaitait un édifice en rapport avec ses goûts et digne de sa grande fortune. Considéré comme l'un des plus somptueux château de la région, il comportait pas moins de 338 ouvertures, 373 statues, et des douves de 13 toises. Richelieu, Anne d'Autriche, le roi Louis XIII, le grand Condé, en furent les illustres hôtes.
Démoli en 1736, il ne subsiste du château que quelques vestiges de l'aile est, les douves, les pavillons des Gardes, ainsi que le Couvent des Capucins et sa Chapelle.

La Chapelle des Capucins, Chapelle Notre-Dame-des-Anges
La Chapelle des Capucins construite en même temps que le château dont il ne reste que quelques vestiges, abrite depuis 1942 le musée municipal de Coulommiers qui conserve des collections d'art religieux, de peintures, de sculptures et d'objet d'art régional.. C'est Catherine de Gonzagues, princesse de Clèves et Duchesse de Longueville qui posa la première pierre en 1617. La partie la plus remarquable est une "grotte" dont les parois se composent de niches décorées de hauts-reliefs à l'origine polychromes et recouverts de coquillages, surmontées de sculptures en ronde-brosse représentant des saints, et d'une fresque au plafond. Cette grotte était destinée à devenir la dernière demeure de la Duchesse qui fut finalement inhumée à Paris.

Heures d’ouverture
• Mai à septembre 14h à 18h mercredi, vendredi, samedi, dimanche
• Octobre à avril 14h à 17h 30 mercredi, samedi, dimanche
Renseignements : Hôtel de ville - Tel. 01 64 65 11 31

La Commanderie des Templiers
Située dans "la ville haute", cette commanderie du XIIème siècle est l'ensemble templier le mieux conservé d'Ile-de-France.
En 1314, la Commanderie est administrée par une gérance royale avant de devenir propriété des moines de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem. A la Révolution, l'ensemble des bâtiments et des terres environnantes est vendu comme bien national, et la chapelle est désacralisée. Jusqu'en 1966, des familles d'agriculteurs travaillent à la ferme de l'Hôpital où le nom de la Commanderie est oublié. Les différents propriétaires ont aménagé les bâtiments au gré de leur activité professionnelle sans souci du caractère historique des lieux. Une association de sauvegarde de la Commanderie engage dès 1966 une campagne de restauration qui se poursuit aujourd'hui encore.
Les bâtiments s'agencent autour d'une grande cour rectangulaire où trouvent place la grange aux dîmes, la tourelle du pigeonnier, le logis du commandeur avec sa façade renaissance de briques et de pierres, percée de fenêtres à meneaux et sa tour octogonale sur plan carré, la chapelle templière dédiée à Sainte Anne dotée d'une voûte d'ogive enduite et décorée de faux joints. La chapelle possède encore des peintures murales du XVIIIème siècle au dessus des petites fenêtres du chevet, St Georges terrassant le dragon, et une scène de l'Annonciation, qui symbolisent deux aspects de la vie templière.
Depuis 1994, la Commanderie est classée monument historique.

Heures d’ouverture
• Février et mars : samedi 14h-18h
• Avril à octobre : du mercredi au samedi 14h-18h, dimanche 10h-18h
• Juillet et août : tous les jours de 14h à 19h, le dimanche 10h à 19h
• Le jardin médiéval est ouvert de mai à octobre
Renseignements : ATAGRIF - Tél. 01 64 65 08 61

Le Théâtre
Achevé en 1905, le théâtre municipal de Coulommiers a été édifié à l'emplacement d'une ancienne tannerie, au bord du Grand Morin.
Comme dans la plupart des théâtres à l'italienne, il se compose d'une scène d'illusion en perspective sertie comme un tableau derrière l'encadrement du proscenium. La machinerie est toujours celle mise en place lors de la création du théâtre.
Depuis 1994, le théâtre municipal est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques

Pontmoulin
Il tire son nom du moulin à farine qui jouxtait le pont. Une tour est située sur l'ancienne voie gallo-romaine qui venait de Chailly-en-Brie. Un péage fut installé dès l'époque gallo-romaine et jusqu'au XVIIème siècle. Près de cette tour se trouve la Chapelle dédiée à Ste Marguerite, fondée en 1220 par Thomas de Vaux. Un pèlerinage annuel était l'occasion pour les jeunes filles de jeter une épingle sur la robe de la statue en bois polychrome. Si elle restait accrochée, c'était le signe de mariage dans l'année, sinon… il fallait attendre.
La cloche de la chapelle date de 1538. A l'intérieur de la Chapelle, quelques superbes boiseries provenant du château ou sont contemporaines de la Duchesse de Longueville dont le domaine venait jusqu'à Pontmoulin. C'est là que se trouvait le pavillon évoqué par Mme de La Fayette dans son roman "La princesse de Clèves". La dalle funéraire de Thibault de Pontmouliln (1383) se trouve à l'entrée de l'Eglise Saint-Denis.

La prison
La prison est construite sur une île délimitée par le brasset des Religieuses et le Grand Morin. Elle est utilisée en tant que maison d'arrêt jusqu'en 1955. L'édifice construit sur un plan rectangulaire, et long de 28 m sur 15 de large, est caractéristique du XIXème siècle. Côté nord, le bâtiment se termine par deux absides latérales qui rappellent l'architecture religieuse. Cette ressemblance affirmerait la vocation de ce lieu qui doit remettre les hommes "dans le droit chemin".